• Dès le début de l'année, il est intéressant de décider avec les enfants, de règles de fonctionnement, de tolérances (se lever, lever le doigt etc...). Mais il existe aussi des règles qu'on ne peut pas discuter. Ce sont les fondements de la vie en société, de la collectivité.

    Dans ma classe, cela s'appelle des lois. Elles ne sont pas discutables, elles sont un cadre identique pour tous les enfants et tous les adultes qui interviennent. Elles sont imprescriptibles comme dit Angie ;)...

    Je vous les présente ici sous PDF. Télécharger lois classe.pdf »

    C'est moi qui les annonce, dès le premier conseil du premier jour.

    1. Je viens à l’école pour travailler et apprendre.
    2. J’ai le droit d’être tranquille dans mon corps et je dois respecter le corps des autres (respecter les parties intimes, ne pas me bagarrer, ne pas toucher l’autre sans sa permission).

    3. J’ai le droit d’être tranquille dans mon coeur mais je ne dois pas faire de mal aux autres en les insultant, en me moquant, en mentant ou en les humiliant.
    4. J’ai le droit d’être tranquille dans mes affaires, mais j’ai le devoir de ne pas voler, de ne pas prendre sans autorisation.

    5. L’enseignant(e) est présent(e) pour faire travailler et aider tous les élèves.

    6. Je dois aider celui ou celle qui ne sait pas encore ou qui a des difficultés.
    7. Je dois prendre soin du matériel de l’école, de mes affaires, et de celles des autres (ranger, rendre, ne pas déchirer, corner ou faire tomber).

    Dans ma région, au Moyen Age, il était d'usage de faire jurer sur le grand livre des lois tous les visiteurs, marchands qui arrivaient en ville. Ainsi, comme nul n'est censé ignorer la loi, on s'assurait que tous la connaissaient !

    Les lois de la classe

    Avec ma collègue et nos élèves il y a quelques années, nous avons créé le grand livre des lois de notre école. A la rentrée suivante, le livre était prêt. Lors d'une cérémonie, tous les enfants ont lu les lois et juré de faire leur maximum pour les respecter ! Le contexte était difficile, mais cela a plutôt très bien fonctionné!

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  •  Demain, c'est décidé, je lirai le conte chaud et doux des chaudoudoux .Travailler sur les émotions, la mort

     

    La classe des correspondants a été touchée par la mort d'un élève de la classe.

    Cette terrible nouvelle a touché également mes élèves et je me suis demandée comment répondre à cette détresse.

    La psychologue scolaire (eh oui, j'en ai encore une) essaiera de susciter la discussion autour d'un débat philo mais j'aurais voulu libérer leur parole avant, car ils sont manifestement très gênés par ce sujet tabou dans de nombreuses familles.

    j'ai trouvé quelques ressources sur ce site...

    Egalement, une citation de Françoise Dolto dans Parler de la mort explique que ce qu’il y a à répondre aux enfants qui s’inquiètent de la mort est : « On ne meurt que quand on a fini de vivre ». Car si « cela a l’air d’une lapalissade », « cette lapalissade est une vérité rassurant totalement les enfants qui passent par le moment de l’anxiété de la mort ».

    « - Mais alors comment est-ce qu’on sait qu’on a fini de vivre ?

    - Il n’y a pas de « on », « on » ne sait pas, mais la personne qui va mourir, elle, elle le sait dans son cœur, comme elle l’a su le jour où elle devait naître, de la même façon. Avant de naître, tu avais peut-être peur de naître mais tu vois, tu es né. Avant de mourir, c’est pareil ».

    bibliographie de littérature de jeunesse, pour aborder la question de la mort à l’école  (même site pour la source)

     Un mémoire qui résume parfaitement pourquoi et comment mener un travail en classe sur la mort avec des enfants (par SABRINA MAZY).

    Enfin, un lien vers la page de Maîtresse Séverine qui travaille à partir des ouvrages de Max et Lili: quelqu'un est mort, une maladie grave, vivre la perte d'un animal, aller à l'hopital et bien d'autres encore ...)

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  • Dans ma classe, les élèves sont disposés par tables de 4.

    Gérer le travail de groupe avec des sociogrammes

    Comme j'ai la chance de n'avoir que 20 élèves, cela me permet de constituer directement 5 groupes.

    Toutes les tables sont placées de biais par rapport au tableau noir, parce que j'utilise également le vidéoprojecteur qui se trouve de l'autre côté de la classe. Les élèves sont donc tournés tantôt vers la gauche, tantôt vers la droite quand il s'agit de regarder vers un support vertical.

    Installer les tables ainsi présente un risque qui rebute quelques collègues... le risque du chahut puisque les regards ne sont pas d'emblée dirigés vers la même cible, mais vers un pair, voire trois pairs...

    Je gère le bruit grâce à un code des sons et un bruitomètre qui permet au groupe de mesurer la non adéquation de son niveau sonore (sorte de cadran à aiguilles qui indique le niveau maximum autorisé et le niveau atteint progressivement).

    Les tables tournent assez souvent (environ une fois par période), selon les besoins de mes élèves, leurs brouilles éventuelles, mes propres besoins de groupes homogènes ou hétérogènes etc ... puisque chacun sait qu'il peut être amené au cours de la journée à changer de place et à céder son pupitre à un autre camarade.

    Mais dès le début de l'année, je demande sur un petit papier à mes élèves de donner le nom de trois copains avec lesquels il accepterait de travailler, et d'un avec lequel cela l'embêterait de faire équipe. Je réfléchis alors à la constitution des tables.

    Je mets des bémols ou des vétos si je considère que deux élèves à côté pénaliseraient le groupe s'ils étaient ensemble.

    Mais à partir d'avril, lorsque certains élèves atteignent la ceinture marron, ils "gagnent" le droit de choisir un camarade à côté duquel s'asseoir, ils doivent juste en informer le conseil. Le conseil prévient qu'en cas de non respect des règles du groupe, ces élèves au comportement prétendûment exemplaire puisque ceinture marron, seront lourdement pénalisés.

    Les sociogrammes présentent un intérêt non négligeable selon moi dans ma façon de travailler.

    Cela favorise l'entraide, cela permet à des enfants qui n'ont pas d'affinité particulière de se rapprocher (parce qu'ils ne se détestent pas).

     

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  • Je vous l'avais dit, j'ai eu cette super chance de participer à un colloque de pédagogies coopératives, organisé à l'initiative de l'association PIDAPI et l'ICEM 34.

    Etaient présents: Sylvain Connac, Jacques Pain, Jean-Pierre Lepri en tant que conférenciers. Poru la pratie pratique, nous avons pu découvrir les fonctionnements de classe de Ben Aïda, Isabelle Razoux et Bruce Demaugé-Bost... J'ai pu rencontrer tous ces gens en même temps et j'en ai même rencontré d'autres... C'était un très beau week end d'échanges!

    Pour ne rien oublier et partager avec ceux qui n'ont pas pu être du voyage, je vous glisse le lien vers les notes officielles du colloque.

    Vous y trouverez les conférences notamment, et sûrement, petit à petit, d'autres trésors !

     

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  • Quelques photos de mon dispositif de classeJ'utilise quelques outils de classe coopérative, notamment, les ceintures de comportement et le bilan météo (qui permet aux enfants de voter à de nombreuses occasions de la semaine, et en particulier le vendredi pendant le conseil).

    Outre les ceintures de comportement, on trouve des ceintures de compétences en lien avec PIDAPI. Les progrès des élèves consignés dans le tableau "Je grandis", sont visibles par tous. Quand une compétence est validée, on peut coller la gommette de la couleur correspondant à la ceinture atteinte.

    Bien sûr, ce n'est pas un tableau d'honneur ! Il permet surtout aux élèves de trouver un tuteur, ou un élève qui a déjà dépassé une difficulté et qui sera en mesure de l'aider en cas de problème.

     

     

    Le second tableau est un état des compétences acquises ou non acquises des élèves pour les ceintures jaunes et oranges de PIDAPI.

    Quelques photos de mon dispositif de classe

     

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  • Un jeu de l'oie coopératif...

     Grâce à une super collègue, je partage avec vous ce super jeu créé par Stéphane CALELLA, animateur pédagogique national OCCE.

    Voici le lien vers le plateau de jeu et les cartes à plastifier.

    Ce jeu coopératif permettra aux enfants d'acquérir une certaine autonomie, une responsabilité et une attitude citoyenne dans la classe..(grâce à l'arbre, le comment "chat va"? et l'échelle des valeurs).

    Les critères d'évaluation de l'activité sont :

    Caractère, attitude et comportement de l’élève dans la classe et l’école
    - Se connaitre et s’estimer
    - Aller vers les autres et mieux les respecter
    - S’ouvrir au monde

    Pour profiter de la fiche de prep avec les compétences détaillées, reportez-vous ici.

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  • ...Le travail scolaire à la maison à l’ère du numérique

    Un article très intéressant trouvé sur le site de Bruno Devauchelle...

    J'utilise tous les jours la Beneyluschool et le site ASP (assistance scolaire personnalisée) sur lequel j'ai inscrit tous mes élèves. Ainsi, ils peuvent doser la quantité de travail scolaire qu'ils souhaitent réviser, sur un nouveau support TICE.

    Mais les révisions de cours, la lecture et la reprise des exercices échoués reste la base du travail à effectuer à la maison...

    Je ne donne pas d'exercices écrits à mes élèves, seulement des mots de vocabulaire à apprendre tous les jours.

    Et vous? Que pensez-vous de cet article? du travail scolaire?

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  • ...et trouver des solutions concrètes au bénéfice de l'élève... c'est possible ici en vidéo !

    Nouvelle vidéo ici:

    Et c'est très bien expliqué !

     Et pour les exercices à faire faire en ligne, c'est par ici, directement adapté !

    (exercices tirés de Faire de la grammaire en CE1 et CE2 de F Picot et M L Pignon)

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  • Un vrai casse tête en débutant !

    En débriefant avec les Professeurs des Ecoles Stagiaires qui ont "le nez dans le guidon" dès la rentrée avec une foule de points à aborder dès les premiers jours, j'ai conçu ce document pour les aider à lever la tête et commencer à entrer dans une analyse de leur pratique.

    Il est difficile de "sentir" les subtilités de ce métier, sans faire "comme si" on savait faire... sans reproduire ce qu'on croit avoir vécu en tant qu'enfant.

    Les gestes professionnels, les attitudes s'apprennent vraiment, et bon nombre de ces questions empêchent de dormir les jeunes profs dans les premières années d'enseignement. Comment enseigner à tous et à chacun? De quels dispositifs s'entourer pour nourrir chacun des élèves au mieux selon leurs besoins?

    L'individualisation permet de réguler les comportements des enfants qui s'agitent, qui deviennent impertinents s'ils ont le sentiment de ne pas être entendus. L'adaptation du travail à ses possibilités est une marque de respect qui permet de restaurer l'estime de soi.

    Avec des plus grands, ou des adultes, je vous suggère la lecture de cet article de J Nimier (travailler avec un grand groupe).

     

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  • Je vous propose ici un document recto/verso que j'utilise lorsque je dois visiter un stagiaire, afin de préparer mon compte rendu de visite.

    Notre grille départementale, bien plus complète est néanmoins lourde à gérer pour des visites non "évaluatives" (sans rapport de visite) et elle ne permet pas selon moi,  de faire parler l'enseignant stagiaire.

    Avec moins de pression, cette petite grille me permet de faire émerger les axes de progrès mais aussi les réussites du stagiaire.

    Ele est téléchargeable ici: doc de suivi PES.

    Si vous y trouvez des améliorations possibles, n'hésitez pas à m'en faire part !

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