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Je réfléchis sur .... (et je partage)
Par Carole Gauthié dans Outils coopératifs (définitions de pratiques professionnelles) le 25 Janvier 2012 à 10:31...Le travail scolaire à la maison à l’ère du numérique
Un article très intéressant trouvé sur le site de Bruno Devauchelle...
J'utilise tous les jours la Beneyluschool et le site ASP (assistance scolaire personnalisée) sur lequel j'ai inscrit tous mes élèves. Ainsi, ils peuvent doser la quantité de travail scolaire qu'ils souhaitent réviser, sur un nouveau support TICE.
Mais les révisions de cours, la lecture et la reprise des exercices échoués reste la base du travail à effectuer à la maison...
Je ne donne pas d'exercices écrits à mes élèves, seulement des mots de vocabulaire à apprendre tous les jours.
Et vous? Que pensez-vous de cet article? du travail scolaire?
Tags : devoirs, travail scolaire, internet, tice, asp, beneyluschool
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Commentaires
Tout comme Johanna, je donne des devoirs assez ritualisés :
- de la lecture que je reprends lors de moment de lecture offerte ou commentée (je lis et explique mes stratégies de lecture)
- du calcul mental
- quelque chose à apprendre par coeur : trace écrite de vocabulaire, grammaire, conjugaison, histoire ou autre...
Le but est que les élèves n'y passent pas beaucoup de temps mais puisse faire fonctionner leur mémoire au quotidien.
Dans tous les cas merci pour le lien qui est très intéressant.
alors d'abord très intéressant l'article de Bruno devauchelle...
Dans ma classe, je donne une lecture adaptée au niveau de chacun (selon mes 3 groupes de niveaux) ils ont chacun un des trois manuels de lecture. Lors de la réunion de parents, je propose que, si un eft a du mal a entrer dans le manuel, rien n'interdit de lire à la place une petite histoire de longueur et difficultés équivalentes. de plus ils ont 5 petits calculs d'entrainement ou un petit exercice où ils doivent utiliser une méthode de travail vue en classe.
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Je ne donne pas non plus d'exercices écrits à mes élèves, mais une courte auto-dictée quotidienne. Mais je leur apprends à apprendre et cela passe par l'écrit pour certains (comme moi: si je n'écris pas, ça ne reste pas). Par ailleurs, quand ils arrivent le matin, ils ont un certain nombre de taches à réaliser en autonomie: écrire leur autodictée, discuter de la pensée du jour puis la copier (pensée, citation, proverbe, bonjour), calculer deux opérations en ligne ou en colonne, réaliser un exercice de calcul mental. S'ils le souhaitent, ils peuvent préparer à l'avance les deux opérations car ils les connaissent, je leur distribue un tableau à chaque période. Les élèves qui ne les préparent pas ne sont pas sanctionnés. J'essaie que tout ce qu'ils ont à faire à la maison ne soit que rappel de choses déjà apprises en classe: rien de nouveau, pas de document qui n'ait été décortiqué et normalement compris.
Pour les recherches, les questions que l'on se pose au cours d'une séance sans pouvoir y répondre d'emblée, il y a un affichage pour les rappeler et les réponses sont données par des volontaires, quand ils ont pu trouver.
Ce que je leur donne est donc très ritualisé au contraire de ce que l'article suggère. Pour moi, l'auto-dictée quotidienne n'entre pas réellement dans les apprentissages, elle est plutôt une sorte de prise d'habitude: chaque jour l'enfant doit ouvrir son cahier de textes, il ne peut ignorer qu'il a une leçon à relire le même jour par exemple. Par ailleurs, je pense au contraire que l'exercice quotidien sans trop de rupture est aussi un bon outil pédagogique qui permet de placer les enfants plus fragiles dans un sentiment de sécurité et de réussite, de mesurer plus visiblement ses progrès.