pégagogie, école
Il existe différents types de regroupements, selon l’heure, le moment de la journée, le besoin de réunir les élèves. Chacun revêt une importance différente, mais tous ont un point commun : Ils structurent le groupe et sont le lieu d’activités langagières variées.
1) Le regroupement numéro 1 du matin sert à commencer la journée ensemble, se saluer (appel), se compter (nombre d’absents), se retrouver, mettre en place les rituels du groupe classe (météo ? date ?).
Il se prolonge parfois par une seconde phase de présentation des activités de la journée, ou de la matinée. Chaque groupe se prépare mentalement à travailler, et écoute la consigne collective.
2) Le regroupement numéro 2 a pour but de vivre et agir ensemble : cela signifie goûter, répondre aux besoins physiologiques des enfants (passage aux toilettes si besoin), mais aussi se préparer pour aller en motricité.
(le goûter n’est pas forcément toujours pris en commun, et sur le temps scolaire, mais il existe toujours des temps de partage de bonnes choses).
3) Le regroupement numéro 3 est directement lié à l’avancement des différents projets de la classe. Il permet aux enfants de faire le point sur l’avancement, la fabrication des différents objets créés individuellement ou collectivement. Il peut concerner un niveau d’élèves particulier, et un nombre restreint de participants.
4) Le regroupement numéro 4 sert à clôturer les activités ou les ateliers.
Il permet un retour au calme, pour être bien ensemble avant de se séparer en fin de demi-journée. Il sert à présenter les productions, les évaluer parfois.
C’est un moment de détente, de relaxation, de chants ou de contes.
Les regroupements 1 et 4 sont quotidiens, voire bi quotidiens, mais les autres sont variables selon les besoins, la capacité d’écoute des élèves.
Les regroupements sont toujours liés fortement à des notions de repérages dans le temps et dans l’espace, car c’est là qu’on planifie les activités de la journée ou de la semaine, qu’on projette les enfants dans un futur plus ou moins proche.
Ils sont vivants et sont donc riches en langage, libre ou guidé, en chants, en jeux de sons, et de mots. On y écoute ou produit de la musique.
Ils sont toujours empreints des règles de vie, car on ne peut pas se comporter n’importe comment si tout le monde veut profiter de cet espace de liberté d’expression.
Leur durée varie beaucoup selon la capacité d’attention des élèves, ¼ d’heure par regroupement en PS, jusqu’à 30 minutes en GS environ.
Tous les rituels ne se font pas forcément en grand groupe. Il arrive que certains rituels soient effectués pendant le petit temps d’accueil des élèves (qui ne devrait pas dépasser ¼ d’heure après le début de l’horaire de classe) : c’est le cas de l’appel, de la météo, confiée parfois à quelques débrouillards.
Attention également, le temps de rangement des activités est primordial : la dinette doit être triée, les puzzles aussi. Cela fait partie de la découverte du monde de sérier les objets en catégories et cela n’est pas le rôle de l’ATSEM ou de l’enseignante !
Tout objet utilisé doit être rangé par l’enfant, donc accessible pour lui… à sa portée.
Il est bon d’annoncer 5 minutes avant la fin d’un atelier que maintenant le travail est terminé et qu’il est temps de ranger avant d’aller s’asseoir en regroupement.
Souvent, pendant un regroupement, l’enseignant vérifie la qualité de son niveau de langue ; il a à proximité, une feuille pour noter les noms des enfants participants et quelques remarques au sujet de leur langage (ou prononciation sur un tableau à double entrée contenant le nom des élèves et des cases pour la date).Il peut prendre des photos de présentations d’élèves, il peut noter sur une grande affiche en dictée à l’adulte une histoire, une idée qu’un élève a exposée.
Carolarcenciel
(PS: merci au site de l'école de Pamiers dont j'ai piqué la photo d'illustration !
Voici leur site sur les rituels pour info :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/eco-escosse-pamiers/spip/spip.php?rubrique23)