pégagogie, école
Demain, c'est décidé, je lirai le conte chaud et doux des chaudoudoux .
La classe des correspondants a été touchée par la mort d'un élève de la classe.
Cette terrible nouvelle a touché également mes élèves et je me suis demandée comment répondre à cette détresse.
La psychologue scolaire (eh oui, j'en ai encore une) essaiera de susciter la discussion autour d'un débat philo mais j'aurais voulu libérer leur parole avant, car ils sont manifestement très gênés par ce sujet tabou dans de nombreuses familles.
j'ai trouvé quelques ressources sur ce site...
Egalement, une citation de Françoise Dolto dans Parler de la mort explique que ce qu’il y a à répondre aux enfants qui s’inquiètent de la mort est : « On ne meurt que quand on a fini de vivre ». Car si « cela a l’air d’une lapalissade », « cette lapalissade est une vérité rassurant totalement les enfants qui passent par le moment de l’anxiété de la mort ».
« - Mais alors comment est-ce qu’on sait qu’on a fini de vivre ?
- Il n’y a pas de « on », « on » ne sait pas, mais la personne qui va mourir, elle, elle le sait dans son cœur, comme elle l’a su le jour où elle devait naître, de la même façon. Avant de naître, tu avais peut-être peur de naître mais tu vois, tu es né. Avant de mourir, c’est pareil ».
bibliographie de littérature de jeunesse, pour aborder la question de la mort à l’école (même site pour la source)
Un mémoire qui résume parfaitement pourquoi et comment mener un travail en classe sur la mort avec des enfants (par SABRINA MAZY).
Enfin, un lien vers la page de Maîtresse Séverine qui travaille à partir des ouvrages de Max et Lili: quelqu'un est mort, une maladie grave, vivre la perte d'un animal, aller à l'hopital et bien d'autres encore ...)